Page:Benoit L Atlantide.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’ATLANTIDE



LETTRE LIMINAIRE[1]


Hassi-Inifel, 8 novembre 1903,


Si les pages qui vont suivre voient un jour la lumière du soleil, c’est qu’elle m’aura été ravie. Le délai que je fixe à leur divulgation m’en est un assez sûr garant.

Cette divulgation, qu’on ne se méprenne pas sur mon but quand je la prépare, lorsque je la

  1. Cette lettre, ainsi que le manuscrit qu’elle accompagne — celui-ci sous enveloppe spéciale cachetée — furent confiés au maréchal des logis Châtelain, du 3e spahis, par le lieutenant Ferrières, le 10 novembre 1903, jour du départ de cet officier pour le Tassili des Touareg Azdjer (Sahara central). Le maréchal des logis avait ordre de les remettre, lors de sa première permission, à M. Leroux, conseiller honoraire à la Cour d’appel de Riom, le plus proche parent du lieutenant Ferrières. Ce magistrat étant décédé subitement avant l’expiration du délai de dix ans fixé pour la publication du présent manuscrit, il en est résulté des difficultés qui ont retardé jusqu’aujourd’hui la publication dont il s’agit.