Page:Benoit L Atlantide.djvu/275

Cette page a été validée par deux contributeurs.

placé au menton suivant les meilleures règles de l’art. Un autre, sous mon genou, râlait. C’est alors que j’entrevis, une dernière fois, Antinéa. Elle était debout, appuyée des deux mains contre son sceptre d’ébène, et contemplait la lutte avec un sourire d’ironique intérêt.

Au même instant, je poussai un grand cri et lâchai ma victime. Un craquement dans mon bras gauche : un des Touareg, saisissant ce bras par derrière et le tordant sur lui-même, m’avait désarticulé l’épaule.

Quand je m’évanouis tout à fait, c’était dans les couloirs, au travers desquels deux fantômes blancs m’emportaient, ligoté à ne plus pouvoir faire un mouvement.