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CHAPITRE VIII


LE RÉVEIL AU HOGGAR


Il faisait grand jour quand j’ouvris les yeux. Immédiatement, je pensai à Morhange. Je ne le vis pas, mais je l’entendis, tout près de moi, qui poussait de petits cris de stupéfaction.

Je l’appelai. Il accourut.

— Ils ne vous avaient donc pas attaché ? lui demandai-je.

— Je vous demande bien pardon. Mais mal : j’ai réussi à me débarrasser.

— Vous auriez pu me détacher aussi, — remarquai-je, de très mauvaise humeur.

— À quoi bon, je vous aurais réveillé. Et je pensais bien que votre premier cri serait pour m’appeler. Là ! voilà qui est fait.

Je chancelai en me mettant sur mes jambes.

Morhange sourit.

— Nous aurions passé toute la nuit à fumer et