Page:Benoit L Atlantide.djvu/103

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cha d’une autre feuille qu’il venait de saisir dans notre plat, à nous.

Afahlehlé ! — dit-il simplement.

Un frisson me secoua, ainsi que Morhange — c’était donc là l’afahlehlé, le falesiez des Arabes sahariens, la terrible plante qui avait frappé de mort, plus vite et plus sûrement que les armes touareg, une partie de la mission Flatters.

Eg-Anteouen était maintenant debout. Sa haute silhouette se profilait en noir sur le ciel devenu tout à coup d’un lilas très pâle. Il nous regardait.

Et, comme nous nous empressions auprès du malheureux guide :

— Afahlehlé, — répéta le Targui en secouant la tête.

Bou-Djema mourut au milieu de la nuit, sans avoir repris connaissance.