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Émile Benoist

minières québécoises, la chose n’est pas impossible. Simple marchandage alors, sous le couvert d’un camouflage. Ce qui n’est pas vraisemblable, c’est que du capital se refuse définitivement à l’exploitation rémunératrice du sous-sol québécois, simplement à cause d’une mesure qui paraît conforme au simple bon sens.

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L’article du journal de Toronto contenait aussi des choses inexactes et des choses fausses, mêlant le vrai et le faux, l’exact et l’inexact.

La plupart des pionniers de la prospection dans notre province, ont été non seulement des Québécois mais des Canadiens français. Ils furent contemporains et devanciers d’Edmund Horne, dont l’origine ontarienne n’est d’ailleurs pas démontrée. Dumont fut le découvreur de la mine O’Brien et Hertel Authier, celui de la mine Sullivan, maintenant possédée et administrée par un groupe de Canadiens français. Hollinger, commanditaire de Noranda ? Mais les Timmins, qui ont eu et qui ont encore quelque chose à dire dans la Hollinger, sont tout de même des capitalistes québécois, montréalais. Il y eut des Canadiens français dans l’organisation de Lamaque et de Sigma. Le syn-