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Émile Benoist

entoure les mines de Canadian Malartic — la ville de Malartic doit s’établir sur son territoire — d’East Malartic, de Sladen Malartic, de Malartic Goldfields, de Paris-Vallée. Ce dernier est un village de « squatters », établi à moins d’un mille du centre de la ville même de Malartic, c’est-à-dire de l’hôtel qui porte le nom de Château Malartic, du cinéma, de quelques magasins qui sont déjà établis, dont la pharmacie Bigué.

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En 1937, la population de Malartic est d’environ 1 000 personnes, dont 800, peut-être davantage, sont catholiques. Il y a 750 paroissiens au moins qui sont de langue française et un certain nombre, de langue anglaise, sont des Écossais venus des Provinces Maritimes pour la plupart. En juillet 1936, il n’y avait dans cette région que quatre familles catholiques. Le seul Paris-Vallée groupe une quarantaine de familles qui relèvent du curé de Malartic.

Les écoles avaient d’abord été improvisées par la compagnie Canadian Malartic, des écoles neutres. L’école catholique s’organise maintenant, selon le programme de la province de Québec, en français dans le cas des Canadiens français. Le cu-