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L’Abitibi, pays de l’or
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Des personnes qui ont vu d’autres courses à l’or, au Klondyke, au Yukon, plus tard dans le nord de l’Ontario et qui ont assisté aux scènes récentes dans la province de Québec, disent que ces dernières, comme précipitation, comme bousculade, n’ont pas eu leurs pareilles. Cela se comprend étant donné les moyens de communication et de transport qui existent maintenant et dont, pour certains, il n’était même pas question lors de l’établissement de centres miniers pourtant aussi nouveaux que Timmins ou Kirkland Lake. L’Abitibi minier d’aujourd’hui utilise par exemple couramment l’avion et pas toujours pour des fins légitimes.

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En maints autres endroits, l’occupation des terrains n’est pas plus régulière, les mêmes abus, les mêmes exploitations se pratiquent, mais il s’agit de villages où l’exploitation et les abus, la corruption ne sont pourtant pas le fait de la majorité des gens. À proximité de la mine O’Brien, par exemple, des « squatters » ont depuis

    session suivante, (1938), la Législature a adopté une loi qui permet au ministre des Mines de surveiller et de contrôler sévèrement l’établissement des villes et des villages nouveaux.