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Pierre. — Au train ? Bon ! Bien. (Il se lève et lui prend les mains.) Savez-vous… que ça va me faire mal de vous quitter…, même pour trois jours…

Marinette. — Peuh ! vous mangerez des poires ! Vous n’en avez plus ? Je pourrais vous en apporter pour la nuit.

Pierre. — Vrai ?… J’accepte ! Ça m’adoucira les propos de ma famille… (Il sourit.) À tout à l’heure !

Elle sort.