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Relâchez de vos lois les trop rudes entraves,
Assainissez les cœurs et haussez les esprits !

D’une époque néfaste effacez tout vestige ;
Sur ses hontes jetez le voile de l’oubli,
Et rendez par vos mœurs son antique prestige
Au foyer chaste et pur qu’elle avait avili.

Et puis, l’École est là, moitié fermée encore,
Où filtre un jour douteux par la brume effacé :
Ouvrez-la toute grande, et laissez-y l’Aurore
Secouer son flambeau sur la nuit du passé !