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Tel j’ai marché toujours, et tel je marcherai.
T’en faut-il des témoins ? Enfant, va donc au Louvre !
Tous ces fronts, devant qui l’étranger se découvre,
Cet auguste Sénat de penseurs, de héros,
De martyrs souriant à leurs tristes bourreaux,
Dis, peux-tu regarder cette épopée en pierre,
Sans que des pleurs d’orgueil inondent ta paupière ?
Ah ! dans leur foule illustre, où s’élèvent tes yeux,
Peut-être aperçois-tu quelqu’un de tes aïeux,
Et son sang dans ton cœur te murmure à voix basse :
Un jour auprès de lui tu dois avoir ta place !
Si c’est ton vœu, jeune homme, écoute ! ouvre à ma voix