Juin, flairant les fraîches corbeilles
De tes quatrains, doux échansons,
D’avance avertit les abeilles,
Et murmure : « Contre-façons ! »
Dans le Moniteur du Parnasse
Lisant ta liste d’invités,
Juillet s’écrie : « Oh ! le bonasse ! »
Et roule des yeux irrités.
Août bougonne : « Quel profane !
Est-ce qu’on met sa bête au vert,
Après que le regain se fane,
À la Toussaint, en plein hiver ?
Qu’il consulte un vétérinaire, —
Et sans tarder, — s’il ne veut pas
Que sa bourrique poitrinaire
S’en aille de vie à trépas.