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6 février. Les troubles observés hier ont presque complètement disparu ; l’appétit est meilleur.

7. Il n’est plus possible de reconnaître aucun symptôme indiquant un dérangement dans l’économie ; l’appétit est revenu à son état ordinaire.


VII. — 26 février 1876. Chien d’arrêt, très-vieux, pesant 23 kil. On lui présente six grammes de naphtaline mélangée avec de la viande. Ce sujet, dont l’appétit est d’ailleurs très-faible et capricieux, refuse de prendre cette préparation. On essaye de lui faire avaler la même quantité de naphtaline en mélangeant celle-ci avec de la soupe, on n’obtient pas de meilleurs résultats.


VIII. — 25 mars 1876. Chien bouledogue, 4 ans. Administration de six grammes de naphtaline mélangée avec cent grammes de viande. Le sujet a bien mangé cette préparation, il l’a prise toute en une fois. Deux heures après, on n’observe aucun effet.

26. L’animal qui était très-excitable l’est bien moins aujourd’hui ; il a émis des excréments mous, foncés. Son appétit a diminué, la soif est plus vive au contraire ; la respiration à une odeur de naphtaline marquée.

27. Les excréments sont encore ramollis ; le sujet ne mange pas avec son ardeur accoutumée ; la respiration n’a plus qu’une faible odeur de naphtaline.

28. L’animal paraît complètement revenu à son état normal.


IX. — 4 avril 1876. Chienne loup, 3 ans, du poids de 5 kil. Administration de 8 gram. de naphtaline dans 80 gram. de viande en une seule dose. Après l’ingestion, le sujet