murs, vides des Sabines, le plâtre mis à nu montrait des tâches aussi variées que celles d’une carte géographique, quand à la chambre aurore, dépouillée de ses merveilles, elle offrait l’image de la désolation !
Et l’évêque rentra dans sa bibliothèque, aussi inquiet que malheureux.
Le lendemain, après sa messe, Monseigneur de Biscaras voulut revoir à la lumière du jour, le tableau désolant entrevu dans la nuit claire.
Dans l’enfilade des salons, le soleil entrait à flots par les hautes fenêtres, criblant le tapis de poignées de rayons…
Monseigneur eut un éblouissement !… en vérité que se passait-il ? Il porta à son visage sa main fine, et comme un simple mortel il se frotta les yeux : Les meubles de la chambre aurore étaient à leur place, sur la cheminée le char du soleil continuait sa majestueuse chevauchée, et sur leur fond tissé d’or les Sabines recommençaient leurs gestes éternels !…