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thématation, & fort versé dant la connoissance des langues. Il parloit surtout fort bien, le François, & l’Espagnol. Mylord Willongbhy, gouverneur du païs, l’estimoit, & lui avoit confié le soin de ses affaires. L’adieu d’Oronoko, au Capitaine, la richesse de son habillement, exciterent la curiosité de Trefry. Etonné de trouver un air de grandeur, dans la phisionomie, dans la taille, & dans les manieres de ce Nègre ; plus surpris encore, de l’entendre parler Anglois, il jugea que son Esclave n’était pas d’une condition ordinaire, & le pria de l’instruire de la vérité de ses avantures.

Oronoko, qui rougissoit de sa situation, avoit peine à lui répondre. Il lui dit seulement,