Page:Behn - Oronoko, 1745.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

traduire les Ouvrages, de pur amusement, n’est pas la meilleure. Je crois, du moins, que je ne manquerois pas de raisons solides pour justifier cette opinion.

Ceux qui savent l’anglois, & qui liront Oronoko dans l’Original, s’apercevront seuls des changements que j’ai crû devoir faire pour donner de la liaison à certains faits, pour en adoucir d’autres, & pour développer tout l’intérêt dont le fonds m’a paru susceptible. J’espere, qu’ils me pardonneront cette hardiesse en faveur des motifs qui m’ont fait agir. Heureux ! si