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NOTA. L’auteur a, dans le cours des années 1831 et 1832, parcouru tous les lieux qui sont décrits dans ce livre, et notamment les contrées sauvages qui avoisinent les grands lacs de l’Amérique du Nord ; il a vu le lac Supérieur et la Baie-Verte (Green-Bay) située à l’ouest du lac Michigan, Québec et la Nouvelle-Orléans, et tous les États américains sur lesquels des observations de mœurs sont présentées.

PAGE 9. — * Les migrations d’Europe en Amérique prennent chaque année un nouvel accroissement ; dans les trois mois de mai, juin et juillet 1834, Baltimore a reçu 4,209 émigrants presque tous Allemands ; New-York en a vu débarquer 35,000 depuis le commencement de la belle saison jusqu’en août de la même année ; à Québec, 19 vaisseaux sont arrivés dans l’espace de deux jours, avec 2,194 Irlandais ; enfin l’on évalue à 100,000 le nombre des Européens qui, durant l’année 1854, auront traversé l’Atlantique pour aller s’établir dans le Nouveau-Monde. (V. les journaux américains et anglais d’août et septembre 1834.)

PAGE 10. — * Le Détroit. Rivière qui porte les eaux du lac, Huron et du lac Saint-Clair dans le lac Erié.]

PAGE 17. — * et ** Le trait le plus frappant dans les femmes d’Amérique, c’est leur supériorité sur les hommes du même pays.

L’Américain, dès l’âge le plus tendre, est livré aux affaires : à peine sait-il lire et écrire qu’il devient commerçant ; le premier son qui frappe son oreille est celui de l’argent ; la première voix qu’il entend, c’est celle de l’intérêt ; il respire en naissant une atmosphère industrielle, et toutes ses premières impressions lui