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de sa résistance, tomba dangereusement malade ; elle apprit avec douleur l’état du marquis. Son père la fit consentir à sortir du couvent. Elle vit de Clerville, fut touchée de son état, et, enfin, vint à bout de surmonter sa délicatesse. Le marquis se rétablit bientôt, et l’hymen couronna ces deux tendres amans.

Le marquis est le plus heureux des hommes : il retrouve toujours dans Angélique une femme tendre et délicate, qui connaît ses devoirs, une amie spirituelle, une épouse attachée, et qui ne lui donne d’autre peine que celle de pouvoir se flatter de la mériter.


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