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ACTE IV, SCENE VII. 2i5

SCENE VII.

LE COMTE, MADAME MURER, EUGENIE.

(Le Comte a posé son épée sur le fauteuil le plus près de la porte ; Betsv lient une lumière , elle rallume les bougies sur la taLle , et se retire ensuite. )

MADAME MORER, attirant Eugénie à elle. C est trop résister, Eugéuie, je le veux abso- lument.

I. E COMTE, il" un air empresse. J'arrive l'effroi dans l'aïue. Un billet que j'ai reçu ce soir m'a glacé le sang; et les deux heures qui ont précédé ce moment ont été les plus cruelle» j de ma vie.

MADAME MURER, fièrement. Ce n'est pas votre exactitude qu'il faut dé- fendre.

LE COMTE.

Quel f.onibre accueil ! A quoi Jois-je Tattribner .-'

MADAME MURER, iudiguce

Descendez dans votre cœur.

I. E COMTE.

Que dites-vous .•" Ces A-aius bruits d'un mariage auroient-ils opéré....-'

EUGÉNIE , vivement à elle-même.

Affreuse dissimulation ! MADAME MURER, lui fermant la Lnuclie de sa main.

N'épuisez pas le reste de vos forces, ma chère nièce. (Au Comte.) Ainsi tout ce qu'on rapporte à ce sujtt n'est donc qu'un faux bruit. ^ (^Eugénie s'assied et eouvie sou visage de son mouchoir.)

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