Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/195

Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE I, SCENE VII. i5y

LE OOMTE.

Vous disiez donc que le plus scélérat de nous deux, ce n'est pas vous.

DRXNK, (Fuii tou lin peu résolu. Ma foi , Milord , puisque vous l'avez entendu...

LE COMTE.

Ce lieu est sûr, apparerameat.

D R IN K.

Il n'y a personne. La nicce est chez la tante, le bon homme de père est sorti.

LE C OMTE , surpris. Le père est avec elles ?

D R I N K.

Sans lui et sans un vieux procès qu'on a déierié je ne sais oîi, auroit-on trouvé un prétexte à ce voyage ?

LE c OMTE.

Surcroît d'embarras ! Et elles sont ici .■•

D R I N K.

D'hier au soir.

LE COMTE.

Que dit-on de mon absence .

D RI NK.

Mademoiselle a beaucoup pleuré.

LE COMTE.

Ah ! je suis plus affligé qu'elle. Mais n'a-i-il rien percé du projet de mariage .**

DR I NK.

Oh ! le diable gagne trop à vos desseins pour y nuire.

LE COMTE, avec humeur. Je crois que le maraud s'ingère...

D R J N K.

Parlons, Milord, sans vous fâcher. Voilà une fille de condition qui ciroit être votre femme.

�� �