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timidement.

Mon sort eût été trop cruel, si quelqu’ame sensible n’en eût adouci
l’amertume.


Scène xx

XVI.


LES ACTEURS PRÉCÉDENS, ANTONIO, FANCHETTE.
ANTONIO, attirant par le bras quelqu’un qu’on ne voit pas encore.

Allons, Madame, il ne faut pas vous faire prier pour en sortir,
puisqu’on sait que vous y êtes entrée.

FIGARO s’écrie.

La petite cousine !

BAZILE.

Ha, ha !

LE COMTE.

Fanchette !

ANTONIO se retourne et s’écrie.

Ah palsembleu ! Monseigneur, il est gaillard de me choisir pour montrer à
la compagnie que c’est ma fille qui cause tout ce train-là !

LE COMTE, outré.

Qui la savait là-dedans ?

(Il veut rentrer.)

BARTHOLO, au-devant.

Permettez, monsieur le Comte, ceci n’est pas plus clair. Je suis de sang
froid, moi.

(Il entre.)

BRID’OISON

Voilà une affaire au-aussi trop embrouillée.
SCÈNE