plus de cent années de
prison.
(Il met son chapeau et s’enfuit.)
Scène xx
LE COMTE, LA COMTESSE.
(La Comtesse s’évente fortement, sans parler.)
LE COMTE.
Qu’a-t-il au front de si heureux ?
LA COMTESSE, avec embarras.
Son… premier chapeau d’officier, sans doute ; aux enfans tout sert de
hochet.
(Elle veut sortir.)
LE COMTE.
Vous ne nous restez pas, Comtesse ?
LA COMTESSE.
Vous savez que je ne me porte pas bien.
LE COMTE.
Un instant pour votre protégée, ou je vous croirais en colère.
LA COMTESSE.
Voici les deux noces, asseyons-nous donc pour les recevoir.
LE COMTE, à part.
La noce ! il faut souffrir ce qu’on ne peut empêcher.
(Le Comte et la Comtesse s’asseyent vers un des côtés
de la galerie.)
Scène xx
LE COMTE, LA COMTESSE, assis ; l’on joue les folies d’Espagne d’un
mouvement de marche. (Symphonie notée.)
MARCHE.
LES GARDES-CHASSE, fusil sur l’épaule.
L’ALGUAZIL, LES PRUD’HOMMES, BRID’OISON.