ANTONIO.
En ce que tu n’es plus mon neveu. Grand merci, Monseigneur.
L’HUISSIER, glapissant.
Passez, Messieurs. (le peuple sort.)
ANTONIO.
Je m’en vas tout conter à ma nièce. (il sort.)
Scène xx
LE COMTE, allant de côté et d’autre ; MARCELINE, BARTHOLO, FIGARO,
BRID’OISON.
MARCELINE s’assied.
Ah ! je respire.
FIGARO.
Et moi, j’étouffe.
LE COMTE, à part.
Au moins je suis vengé, cela soulage.
FIGARO, à part.
Et ce Bazile qui devait s’opposer au mariage de Marceline, voyez comme
il revient ! --(au Comte qui sort) Monseigneur, vous nous quittez ?
LE COMTE.
Tout est jugé.
FIGARO, à Brid’oison.
C’est ce gros enflé de Conseiller…
BRID’OISON.
Moi, gro-os enflé !
FIGARO.
Sans doute. Et je ne l’épouserai pas : je suis gentilhomme une fois. (le
Comte s’arrête.)
BARTHOLO.
Vous l’épouserez.
FIGARO.