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tonné. Ah ! ah !

FIGARO. Où est donc la difficulté de signer ?

BAZILE, pesant la bourse. Il n’y en a plus. Mais c’est que moi, quand j’ai donné ma parole une fois, il faut des motifs d’un grand poids…

Il signe.





Scène 8 et dernière

BARTHOLO, UN ALCADE, DES ALGUAZILS,

DES VALETS avec des flambeaux, et LES ACTEURS PRÉCÉDENTS

BARTHOLO voit le comte baiser la main de Rosine, et Figaro qui embrasse grotesquement don Bazile ; il crie en prenant le notaire à la gorge. Rosine avec ces fripons ! Arrêtez tout le monde. J’en tiens un au collet.

LE NOTAIRE. C’est Votre notaire.

BAZILE. C’est Votre notaire. Vous moquez-Vous ?

BARTHOLO. Ah ! don Bazile, et comment êtes-Vous ici ?

BAZILE. Mais plutôt Vous, comment n’y êtes-Vous pas ?

L’ALCADE, montrant Figaro. Un moment ! je connais celui-ci.

Que viens-tu faire en cette maison, à des heures indues ?

FIGARO. Heure indue ? Monsieur voit bien qu’il est aussi près du matin que du soir. D’ailleurs, je suis de la compagnie de Son Excellence monseigneur le comte Almaviva.

BARTHOLO. Almaviva !

L’ALCADE.