Page:Beaumanoir - Œuvres poétiques, tome 2.djvu/311

Cette page n’a pas encore été corrigée

3o6

II. FÂTRAStE

   Sik’illenavra. 
   La moule d’un jon 
   A pris un limon 
   Ki s’en courecha. 

Mauvais laron le clama. Es vous le bech d’un frion Qui si bien les desmella

Que la pene d’un oison 

Trestout Paris em porta.

3

   Je vi toute mer 
   Sur tere assambler 
   Pour faire un tournoi, 
  Et pois a plier 
 Sur un chat monter 
 Firentnostreroi. 

A tant vint je ne sai quoi Qui Calais et Saint Omer Prist et m1st en un espoi, Si les a fait reculer Deseur le Mont saint Eloi.

4

   Uns grans herens sors 
   Eut assis Gisors 
   D’une part et d’autre, 
   Et deus homes mors 
   Vinrent a esfors 
   Portant une porte. 

Ne fust une vielle torte Qui ala criant « A ! hors »,