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C’est sur ce trait et dans le voisinage des angles que nous fixerons de petites pointes sans têtes, dites pointes de vitrier, sur lesquelles viendra reposer la planchette porte-pellicule que nous avons décrite plus haut. Pour en finir avec la chambre, il ne restera plus qu’à fixer sur chacun de ses grands côtés un boulon en cuivre dont la tête sera à l’intérieur et dont l’écrou placé en dehors permettra de l’assujettir au support que nous allons décrire. Afin d’éviter tout reflet nuisible, la tête du boulon sera recouverte de drap noir.


Mode de suspension de la chambre noire. — Nous ne pouvons ici nous servir de la suspension à la Cardan, qui donne, paraît-il, de bons résultats avec les ballons. Les mouvements souvent brusques du cerf-volant occasionneraient des oscillations incessantes. Nous devons au contraire tâcher de rendre notre chambre noire tellement solidaire du cerf-volant qu’elle ne fasse qu’un avec lui. Dans ce but, et après bien des tâtonnements, nous en sommes revenu au moyen qui paraît le plus simple et nous avons adopté un boulon reliant la

    couvre aussitôt d’une couche transparente. On laisse alors refroidir la plaque en la tournant dans tous les sens pour égaliser la couche. Une fois refroidie, cette couche perd sa transparence et présente l’aspect des glaces dépolies les plus fines.