Page:Bassompierre - Journal de ma vie, 1.djvu/416

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
380
appendice.




II



Les colonels allemands avaient dû faire déjà des levées en 1586, comme on le voit par une déclaration datée de Nancy, le 14 janvier 1586, signée « Caspar de Schomberg, Jorge conte de Westerburgk, Bassompierre, Friedrich conte du Rhein, et d’Eltz, » et commençant ainsi :

« Nous soubzsignez certiffions a tous qu’il appartiendra que le roy a faict mettre en noz mains par le tresorier de l’extraordinaire des guerres soubz nostre quittance en parchemin l’antritgelt[1] pour lever et mener a son service le nombre de neuf cens reitres suivant la capitulation qu’a cest effect Sa Majesté nous a semblablement faict delivrer. » (500 Colb. t. X. fol. 27).

Quant aux levées de 1587, voici ce qu’écrivait Schomberg au roi :

« Sire, je viens d’avoir advis que les reistres du sr de Bassompierre et les miens sortent aujourdhuy du pays de Luxenburg pour s’acheminer tout droict icy, ou ils pourront arriver mardy ou mecredy. Les aultres les suivent de pres..... »

« De Toul, ce 13 de septembre 1587. »

« Sire, samedy fust faict la monstre des reistres qui sont icy : par le dire des capp.nes il y en avoit treze cents. Mais par l’exacte recherche du sr de la Ferriere et de voz commissaires et controleurs des guerres (a laquelle j’ay tenu la main le mieulx qu’il m’a été possible) il ne s’en est treuvé que

  1. L’argent pour la levée et l’entrée au service.