Telle est la raison pour laquelle le hérisson et le chat sauvage sont ennemis.
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LES LÉMURES BIENFAISANTS[2]
n jour, un Betsimisaraka allait chercher
du miel au sommet d’un arbre très haut.
Il était très occupé à couper les branches
sur lesquelles les abeilles avaient établi leurs
rayons, de sorte que la liane à l’aide de laquelle
il avait escaladé l’arbre et qui était enchevêtrée
dans les branches, fut coupée et tomba sur le
sol. Dès qu’il eut recueilli le miel et qu’il l’eut
vidé dans une boîte, il voulut descendre ; mais
voici que la liane par laquelle il était monté avait
été coupée et avait disparu. Il ne savait que faire,
il était perplexe et grandement troublé ; il ne
pouvait pas descendre, car le tronc était trop
large pour qu’il pût l’embrasser ; s’il criait, il n’y
avait personne pour l’entendre ; il pensa qu’il n’y