À présent il le regarde mieux, et supporte un peu mieux cette idée.
— Mais quelles sont les idées du jeune ?
— Des idées arrêtées ; il veut vous épouser… mais Antonelli ne le veut pas. Depuis fort peu de temps il vous est toutefois moins hostile.
— Mme de M… me gênait beaucoup, mais j’ai continué bravement, bien que toute mon humeur joyeuse fût tombée aussi bas que possible.
— Si cet homme ne pense qu’à son but, il ne pense donc pas à moi ?
— Oh ! si, je vous l’ai dit, chez lui vous faites avec son ambition une seule et même chose.
— Alors il m’aime ?
— Oh ! beaucoup.
— Depuis quand ?
— Vous êtes trop agitée, vous me fatiguez et vous me faites des questions trop difficiles… je ne vois pas.
— Mais si… tâchez !
— Je ne vois pas… Depuis longtemps ? non, je ne vois pas cela.
— Qu’est-ce qu’il est à A… ?
— Un proche parent…
— Et A… a-t-il des desseins ce jeune sur homme ?
— Oh ! oui, mais ils sont divisés par la politique ; cependant cela va mieux à présent.
— Vous dites qu’A… est contre moi ?
— Beaucoup. Il ne veut pas ce mariage à cause de la religion… Mais il commence à s’adoucir… Oh ! très peu… Tout cela dépend de la politique… Je vous dis qu’A… et ce jeune homme étaient tout à fait divisés il y a quelque temps, A… était carrément contre lui.