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NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS.


Ces deux dernières strophes respirent une mélancolie profonde et une résignation, qui, du reste, est celle des Bretons dans toutes les circonstances de la vie. L’auteur de la pièce du Lépreux, dont j’ai parlé plus haut, en regrettant de ne pouvoir la citer, fait tenir au jeune homme atteint du fléau un langage peu différent de celui qu’on vient d’entendre.

« Le pauvre lépreux sur la terre n’a plus ni amis ni parents... Élevez-moi une cabane au milieu de la grande lande ; percez-y dans le mur une fenêtre que je puisse voir la procession passer, croix et bannière en tête : hélas ! je ne les porterai plus. »