Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/351

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et elle de sourire, de sourire aussi doucement qu’un ange du paradis ;

Et moi de lui sourire ; et je n’aime plus qu’elle.


J’irai la voir, ce soir, et lui porterai un velours et une croix.

Un velours noir avec sa croix, que j’ai achetés à la foire de Saint-Nicolas,

De Saint-Nicolas, notre grand patron ; cela fera bien sur son petit cou nu ;

Et de plus je lui porterai une bague d’argent pour mettre à son joli petit doigt,

Pour passer à son doigt, afin qu’elle pense à moi quelquefois.

En m’en revenant de chez ma douce, le vieux tailleur m’a rencontré ;

J’ai rencontré le vieux tailleur, et il a fait cette chanson.

______