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devoirs lui prescrivaient de chanter les événements qui avaient lieu, soit dans la famille même dont il faisait partie, soit dans celles qui avaient quelques rapports avec elle. Tel devait être le sujet ordinaire de ses chants[1]. Les poésies de Daviz-ap-Gwilym, barde domestique d’Ivor-Hael, qui mourut au commencement du quinzième siècle, nous prouvent qu’à cette époque cet état de choses régnait encore[2]. En existait-il une ombre en basse Bretagne, au château du Hénan ?

La ballade d’Azénor la Pâle, dont M. Pol de Courcy m’a procuré une copie, est souvent confondue avec une autre, dont le titre et le sujet, à peu près semblables, prêtent facilement à la méprise.

  1. Lois d’Hoel, c. xix, et Warrington, Sketch of the bards.
  2. Barzoniaez Daviz-ap-Gwilym, p. 13, 529 et pass. V. aussi une élégie de Robin-Zu, barde du même temps. (Cambrian quarterly magazine, t. I, p. 333.)