Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/195

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il cherchait à la porter au péché, et il n’a pu y réussir ; c’était une fille de Dieu, elle n’a pas voulu perdre son âme. —


IV.


Comme on portait Morised en terre, son sang coulait de la charrette : vieux et jeunes pleuraient ; son pauvre père suivait en sanglotant.

Si vous voulez voir Morised, vous la trouverez sur le grand chemin de Melrand ; on a élevé une croix neuve dans le lieu où elle a perdu la vie.


________