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— Où y a-t-il un messager, que j’écrive à ma douce amie ?

— Des messagers, on en trouvera, mais ils arriveront trop tard.

— Ma petite servante, dites-moi, qu’y a-t-il d’écrit ici ?

— Azénor, je n’en sais rien, je n’ai jamais été à l’école ;

Azénor, je n’en sais rien ; ouvrez la lettre, et vous verrez. —

Elle la posa sur ses genoux, et se mit à la lire.

Elle n’en pouvait venir à bout, tant elle avait de larmes aux yeux.

— Si cette lettre dit vrai, il est sur le point de mourir ! —


IV.


En parlant de la sorte, elle descendit au rez-de-chaussée.

— Qu’y a-t-il de nouveau dans cette maison, que je vois au feu les deux broches ?

Que je vois les deux broches au feu, la grande et la petite ?

Qu’y a-t-il de nouveau céans, que les ménétriers arrivent ?

Que les ménétriers arrivent et les petits pages de Kermorvan.