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LEZ-BREIZ.

— Va au combat, va, chevalier Lez-Breiz ; j’y vais avec toi —


III



— Entendez-vous ? voilà Lez-Breiz qui arrive ; il est suivi sans doute d’une armée bardée de fer.
Tiens ! il monte un petit âne blanc dont la bride est un licou de chanvre ;
Il a pour toute suite un petit écuyer : mais on dit que c’est un terrible homme ! —
Le jeune écuyer de Lez-Breiz, en les voyant, se serra de plus en plus contre son maître.
— Voyez-vous! c’est Lorgnez qui vient ; une troupe de guerriers devant lui ;
Une troupe de guerriers derrière lui ; ils sont dix, et dix, et puis dix encore.
Les voilà qui arrivent au bois de châtaigniers : nous aurons, mon pauvre maître, bien de la peine à nous défendre !
— Tu iras voir combien ils sont quand ils auront goûté mon acier.
Frappe ton épée, enfant, contre mon épée, et marchons à eux. —