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CHAPITRE VIII


Je reprends mon métier. — Bonne paye et malchance. — Entre maître et compagnon. — Je me moquais de ses grenades. — Bousculade dans la cour du Palais. — «  Montez en voiture  !   » — Étapes du travail.


Mon camarade resta avec moi quatre jours pour se divertir ; après ce temps il partit pour Angers, son pays natal. Pour moi, au bout de huit jours, je me mis à travailler : ce fut chez le nommé Sommier, que je travaillai en sortant de la troupe. Pendant un an il fut assez content de moi, et moi de lui ; mais il survint une dispute entre le maître et le compagnon qui fut une cause que nous ne nous sommes jamais parlé depuis. Voici le fait en peu de mots : j’avais, depuis un mois, occupé une place avantageuse et très préférable, puisque celle que je quittais ne me rapportait qu’un écu par jour, tandis que la dernière me rapportait huit et neuf francs, ce qui fait deux fois de plus la valeur. Il est bon de savoir que j’avais remplacé un autre ouvrier qui revint demander de l’ouvrage. La place