Page:Barrière - Murger - La Vie de bohème, 1849.djvu/97

Cette page a été validée par deux contributeurs.
93
acte iii, scène xii.

Marcel, de même, avec indifférence.

Tu as trouvé ?

Schaunard, avec reproche.

Et voilà tout ?… c’est ainsi que vous recevez… (Ramassant les pièces.) ces nobles étrangères.

Rodolphe.

Nous sommes tristes.

Schaunard.

Qu’est-ce qui est mort, ici ?

Marcel, bas.

L’amour de Musette.

Rodolphe, de même.

L’amour de Mimi.

Schaunard.

Ah ! bah ! nous sommes tous mortels… Enfin, la fête n’aura pas lieu ?… (Marcel fait signe que non.) Mais, sacristi ! vos invités vont arriver, voici l’heure ; et après les brillantes promesses que vous avez faites… vous serez perdus de réputation… (Se frappant le front.) Ah ! il n’y a qu’un moyen… du fusain

Il court à la console et prend un morceau de fusain.
Marcel.

Que veux-tu faire ?…

Schaunard.

Je te sauve l’honneur…

Il ouvre la porte, et écrit sur un battant, en dehors.
Baptiste, entrant par une petite porte dérobée, à droite, au premier plan, et s’approchant de Musette, qui semble indécise. — Bas.

La voiture va partir.

Musette, bas.

Qu’elle attende encore… (Baptiste sort. À part.) Pauvre Marcel !… Ah ! bah ! je lui porterais peut-être malheur !…

Elle sort par la porte dérobée, sans être vue.