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cru devoir vous le montrer tel que sa modestie ou plutôt son assurance légitime le persuadèrent d’aborder la postérité : un seul livre à la main. J’aurais pu vanter justement sa traduction de la Véridique histoire de Bernal Diaz, d’une langue savamment choisie pour nous donner l’illusion du vieux dialecte castillan et cette préface sur l’Espagne où l’on trouve des pages qui troublent les jeunes gens : « Les danseuses d’Andalousie n’avaient point dégénéré depuis le temps de Martial… » Je n’oublie pas quelle rumeur d’admiration courut Paris le jour que notre confrère reçu parmi vous déclama, chanta la louange du sublime Lamartine. Enfin je réclame avec tous les lettrés qu’on