Page:Barrès - Le culte du moi : sous l’œil des barbares.djvu/285

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
277
AFFAISSEMENT

J’espérais cela ! Ô naïveté ! Il rougissait. Et malgré sa sincérité, çà et là vous devinerez peut-être qu’il a mis la sourdine, par respect pour le lecteur et pour soi-même.

Souvent, très souvent, fatigué, perdu dans cette casuistique monotone, touché du soupçon qu’il n’avait connu que des enfantillages, plus effrayé encore à l’idée de recommencer une vraie vie sérieuse, ferme, utile, il s’interrompait :

Ô maître, maître, où es-tu, que je voudrais aimer, servir, en qui je me remets ! »