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aux travaux dans la direction de la Greina, et puis elle n’attirera pas le trafic. Le traînage sera maintenu pendant la moitié de l’année et quand on voudra sortir de cette situation, on s’apercevra qu’au moment même où il importait le plus de se ménager les moyens d’établir la traversée du col dans chacun des deux systèmes, avec faculté de transformer l’un par l’autre, on a choisi un tracé qui n’en comporte qu’un seul.

Si on compare les passages du Saint-Gothard et du Simplon, dans les deux systèmes, celui des tracés bas à souterrains de grande longueur, et celui des tracés hauts à courts souterrains, on trouve, dans le premier cas, pour le Saint-Gothard, en se tenant à 1100 mètres de hauteur au-dessus de la mer, un souterrain de 18000 mètres de longueur, dont 13000 mètres sans puits et pour le Simplon, un souterrain, sans puits, de 12200 mètres.

A 1350 mètres de hauteur, au midi ; à 1450 m au nord, comme au Mont-Cenis,le Saint-Gothard serait traversé par un souterrain de 10500 mètres, dont 7500 sans puits.

Le Simplon serait percé par un souterrain de 7000 mètres sans puits, mais à 150 mètres plus haut, soit à 1500 mètres de hauteur.

Ainsi pour les tracés bas, le Simplon et le Saint-Gothard l’emportent de beaucoup sur le Lukmanier leurs cols sont beaucoup