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Sarfnitz qui sépare la vallée de la Drave de celle du Tagliamento.

La ligne qui se dirige par Linz, Salzburg et Inspruck passe par le Brenner, du bassin de l’Inn dans celui de l’Adige ; et, pour ne pas emprunter le sol bavarois, cette même ligne se raccorde aux trois précédentes, en franchissant le Toblach qui, sur la route de Brixen à Klagenfurth, sépare le bassin de l’Adige de celui de la Drave.

Voila donc quatre chemins de fer autrichiens sur l’Italie, dont un seul emprunte une très-petite partie de son parcours au territoire bavarois ils desservent les trois ports autrichiens sur l’Adriatique, Fiume, Trieste et Venise.

C’est, sans nul doute, l’intérêt qu’attache l’Autriche à ces lignes qui la porte à refuser la jonction des chemins bavarois aux chemins suisses par le Vorarlberg.

Le réseau bavarois envoie sur l’Italie, par Munich et Augsbourg, deux lignes, dont la première se réunit à celle d’Inspruck, et dont l’autre aboutit au lac de Constance, comme le chemin wurtembergeois descendant de Stuttgard.

Ici se montre, pour ces deux territoires, la Bavière et le Wurtemberg, l’intérêt commercial à un passage à travers la Suisse par la vallée du Rhin.

Pour la Bavière, l’intérêt s’étend même au passage, à travers son territoire, des produits échangeables entre la haute Allemagne et l’Italie.