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même taux que les années précédentes ; de recevoir des soumissions cachetées pour les terres qui n’auraient pas trouvé de fermiers ; d’affermer le monopole du sel de même sur soumissions cachetées, toutefois de donner la préférence aux zemindars sur les terres desquels le sel était recueilli ; de n’exiger aucun cautionnement des zemindars, mais de vendre, s’il y avait lieu, une partie de leurs terres pour le balancement de leurs comptes. L’enquête ordonnée sur le revenu des terres n’avait pas eu l’approbation des directeurs. Ils parlaient de la surprise et du chagrin qu’ils avaient ressentis en apprenant, par la communication du gouverneur-général, qu’après sept années d’investigations sur le revenu, les connaissances qu’on avait recueillies étaient encore tellement incomplètes qu’elles nécessitaient de nouvelles investigations. Ils remarquaient qu’en 1769 des inspecteurs (supervisors) avaient été envoyés ; qu’en 1770 des conseils leur avaient été substitués ; qu’en 1772 un comité de circuit avait été formé pour le même objet. Ils s’étonnaient de l’inutilité de toutes ces mesures ; puis (pour comble d’embarras) ils concluaient par désapprouver le pouvoir que s’était arrogé sur ce point le gouverneur-général. Ce dernier n’était, dans aucun cas, disaient-ils, autorisé à agir sous sa propre responsabilité. « Nous avions espéré, disaient-ils, que la connaissance que vous aviez de nos sentiments touchant la conduite de la dernière administration, lorsqu’elle a délégué des pouvoirs séparés au pré-