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Pagolo Orsini.
Comment, toi qui m’appelais ton frère ?

César.
Je vous rends jeu pour jeu... pensez à la Maggione.

Pagolo Orsini.
ô Caïn ! ... eh bien, soit, -si tu nous fais mourir,
frappe-moi seulement, épargne mon vieux père.

Le Duc.
Mon fils, point de bassesse à l’égard de cet homme,
et sachons noblement expier nos sottises.

Vitellozo.
Ah ! Pagolo, pourquoi t’avons-nous écouté ?

Liverotto.
Quant à moi, seigneur duc, veuillez considérer
qu’en prenant contre vous parti, je me trouvais
l’obligé du seigneur Vitelli...

César.
C’est sans doute
pour plaire à Vitelli que tu faisais périr
ton oncle, malheureux... allons, qu’on les emmène.

Vitellozo.
Un mot encor, César !

César.
Eh bien, que me veux-tu ?