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Pagolo Orsini.
Certainement.

César.
Fort bien,... et vous, Vitellozo ?

Vitellozo.
Monseigneur, j’ai beaucoup de lettres importantes
à dicter aujourd’hui, je ne pourrai donc pas
répondre à vos désirs, et même je vous prie
de me laisser partir sur-le-champ...

César.
Quoi, déjà ?
Brave Vitellozo, je n’ai point de bonheur,
pour la première fois que nous nous revoyons.
Puisque vous nous quittez, voulez-vous nous permettre
de vous accompagner jusqu’à votre demeure ?

Pagolo Orsini.
Nous ne souffrirons pas, monseigneur ; -au contraire,
c’est lui qui restera pour vous accompagner
jusqu’à votre palais. -une fois arrivé
devant, il sera libre alors de s’éloigner.

César.
C’est trop d’honneur vraiment... mais, illustres
seigneurs, puisque vous refusez de souper avec moi,
nous boirons bien, j’espère, une coupe de vin
à notre heureux accord et commune action.

Pagolo Orsini.
Prince, avec grand plaisir... et soyez assuré
que mes amis et moi nous vous ferons raison.