Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/166

Cette page n’a pas encore été corrigée

eux passer devant le front de cinquante bombardes
que sous l’œil de cet homme.

Pagolo Orsini.
Allons ! Vitellozo,
bonne mine ! Voilà qu’il vient, poussons à lui.

Vitellozo.
Vin tiré, faut le boire. -ah ! Mes chers fils,
ma femme !

tous s’avancent vers le prince.

César.
Illustre Gravina, recevez mon salut !
Il est très-cordial.

Le Duc.
Prince, je vous salue de même.

César.
Pagolo, je vous embrasse en frère ;
donnez-moi votre main.

Pagolo Orsini.
La voici, monseigneur, avec mon cœur.

César.
Et vous, brave Vitellozo,
je suis vraiment heureux de vous revoir ici,
et de pouvoir serrer une main si vaillante...
où donc est votre habile et vigoureux élève,
le seigneur de Fermo ?

Pagolo Orsini.
Demeuré dans le bourg à faire manœuvrer
de nouvelles recrues.