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urs que de ris,
j’en atteste l’enfer... tout marche à mes souhaits.
Il n’est que l’Olivier qui me donne souci.
Comment le séparer des troupes qu’il commande

et les neutraliser ? ...
il rêve quelque temps.
bon, bon, j’ai mon idée.

Un Page.
Voici les commandants et monseigneur d’Euna.

César.
Fais entrer.

apparaissent les officiers et l’évêque.
monseigneur, soyez le bienvenu.
Bonsoir, Miguelotto ; bonsoir, mon cher don Hugues ;
bonsoir à vous aussi, très-nobles Salviati !
Asseyez-vous, messieurs. Je veux vous consulter
sur un cas décisif de ma position.

Tous.
Nous sommes tout oreille et tout cœur, excellence !

César.
Sinigaglia m’envoie une heureuse nouvelle.
Cette ville est à nous, seulement le Doria
en tient la citadelle et ne veut la livrer
qu’à moi, gonfalonier de l’église... c’est bien ;
mais tel n’est pas l’objet pour lequel je vous
mande.

Depuis longtemps je rêve une grave entreprise,
importante surtout pour la paix générale