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CXIII


Quand, au lieu de vivre modestes, pures, retirées, rougissantes, dans le saint abri du gynécée, elles se mêlent aux hommes, comme des femelles à la croupe frissonnante et aux naseaux fumants des appels d’une volupté grossière ! quand, ingrates envers Dieu qui les fit si belles, et s’aveuglant sur leur puissance, elles préfèrent la vanité d’écrire au substantiel bien d’être aimées, et souillent d’encre des mains divines pour prouver à leurs contemporains la légitimité de l’adultère !…