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Quant à M. Amédée Pommier que M. de Ricard juge, comme nous avons jugé les Parnassiens, mais qui a, lui, quoique poëte, le cœur trop mâle et l’esprit trop haut pour récriminer petitement contre une critique littéraire, nous ne nous sentons pas le moins du monde entamés dans notre admiration par les opinions de M. de Ricard. Et pour le prouver à ce dernier, nous le prions de vouloir bien faire tenir au Nain Jaune le manuscrit qu’il a depuis trois mois oublié de rendre à M. Amédée Pommier.

Nous y publierions volontiers la pièce refusée par messieurs les délicats et les pudiques du Parnasse contemporain, en nous en rapportant toujours aux compétents, — qui sont les seuls juges !

J. Barbey d’Aurevilly.