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pour ressusciter l’ode de Pindare, divisée en Strophes, Antistrophes et Épodes[1]. — La grande difficulté qui s’oppose chez nous à ce que les poëtes fassent des Odes Pindariques, c’est que lorsqu’on organise des courses à Chantilly et à Porchefontaine, les Dieux n’y viennent pas, et peut-être même qu’ils ne savent pas les noms du major Fridolin et de M. de Lagrange !

  1. Voyez Odes de Pindare, traduction nouvelle par J.-F. Boissonade, complétée et publiée par E. Egger, membre de l’Institut, professeur à la Faculté des lettres de Paris. — Grenoble, A. Ravanat, éditeur, place de la Halle, 1 ; Paris, Hachette.