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silence. Sachez donc, mademoiselle Eudore… Mais je ne puis vous en dire plus, car, tenez, j’entends son pas, et le voici lui-même. »

En effet, la porte allait s’ouvrir et Eudore avait senti tout son sang refluer vers son cœur, mais elle n’avait pas eu un moment de doute et d’incertitude ; elle savait bien que celui qui allait entrer ne pouvait être un autre que celui auquel elle pensait secrètement ; lorsqu’il entra, elle n’eut, elle ne pouvait avoir aucun étonnement, car elle sentait bien que si ce n’eût pas été lui, son cœur à elle se serait brisé !