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Ont de vagues rayonnements,
Comme une lueur allumée
Aux mystérieux firmaments.
Bonjour, mademoiselle Edmée.

Comme, avec un dédain sommaire,
Le poëte, en ces doux moments,
Quittant la Muse et sa grammaire,
A vite oublié les tourments,
L’orgueil, les applaudissements
Et la gloire, cette fumée,
Avec de longs ravissements !
Bonjour, mademoiselle Edmée.


envoi


Princesse, des regards aimants
Fêtent votre chair parfumée
Et vos tendres vagissements.
Bonjour, mademoiselle Edmée.


Villa de Banville, mercredi 21 juillet 1886.